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Chroniques postées

Chronique sur CRÉATURE / 28-02-2020 par Marie Kirzy
( sur Babelio)

Durant mon adolescence, j’ai beaucoup lu de romans fantastiques ou horrifiques. La découverte de Stephen King à partir de Simetierre a été une révélation. Puis j’en ai nettement moins lu, sans trop savoir pourquoi, peut-être à cause de quelques déceptions.
Je n’ai pas choisi Créature, elle est venue à moi par le miracle d’un concours remporté sur la page FB de Caroline Carton, une auteure auto-éditée. Et j’ai adoré de bout en bout !

Si les références à Maître King sont assez nombreuses, jamais elle n’écrase cette oeuvre, jamais cela ne vire au plagiat ou à la pâle copie tant ce roman est maitrisée et original. L’auteure joue brillamment des thématiques classiques du genre et les renouvelle : poupée maléfique, maison hantée, malédiction, schizophrénie, vaudou, enfant martyr etc.

Comme dans Ça, Créature met en scène un groupe d’enfants devenus adultes pris dans deux temporalités : un passé traumatisant durant l’enfance qui les a soudés à vie, un présent qui voit resurgir ce cataclysme qui a bouleversé leur vie et qu’il va falloir affronter pour éviter qu’il ne les détruise définitivement plus de vingt ans après. La construction est excellente, distillant les informations du passé pour mieux comprendre leur vécu présent.

Les trois personnages principaux sont très bien travaillés : Elliott le père de famille un peu falot qui sonnera l’alerte ; Alain qui semble le plus atteint par ce qu’il a vécu durant l’enfance, aux confins de la folie schizophrénique ; Will, l’écrivain à succès sûr de lui prêt à mener les troupes. Leur psychologie très détaillée, complexe et évolutive permet de comprendre les ressorts qui les animent et les poussent à affronter Créature …

… qui n’est pas forcément que le pantin maléfique qu’on devine être très vite. Aux deux temporalités enfance / âge adulte du trio , Caroline Carton en ajoute une encore plus ancienne pour mettre en scène la maison hantée. On va de surprise en surprise, ça rebondit de partout dans un suspense très fort. Bien sûr il y a quelques scènes horrifiques classiques, elles étaient attendues, il les fallait. Pour autant, on frissonne beaucoup sans que le roman ne bascule dans de l’ultra-gore facile. Cela passe alors par du subtilement suggéré et surtout de l’émotion, du vivant, de l’humain. Ce mélange horreur / sentiments est encore plus effrayant au fil des pages.

L’auteure a un style très cinématographique. On voit ce pantin qui, a l’inverse de la peau de chagrin qui s’use au fil des voeux de Raphaël de Valentin, grandit et se transforme dès qu’une âme fragile tombe dans ses filets. On voit la terreur s’emparer de Will, al et Elliott, on voit tout et c’est bon, d’autant plus que leur détresse nous touche.

Si vous aimez le genre fantastique / horreur et que vous cherchez un écrivain à vrai univers, Créature vous procurera beaucoup de plaisir comme à moi. Et bravo à Justin Bartlett qui a réalisé la sublime couverture : l’univers sombre de cet artiste américain colle parfaitement à la psyché torturé de tous les personnages.


Chronique sur CRÉATURE / 27-02-2020 par Caroline David

🙂 Hello ! Comme il fait encore jour je crois qu’on peut parler de

😨 CREATURE 😨

de
Caroline Carton 😈 (notez bien qu’elle est très active aussi pendant la journée cette “Créature” 😅)

📚 Le pitch : 💀

Quand Elliot, Will et Alain eurent la bonne idée de jouer les intrépides dans la tristement célèbre maison abandonnée de Bisson, aucun d’entre eux ne soupçonnait la puissance de ce qu’ils y trouveraient.
Vingt-cinq ans plus tard, il semblerait que les conséquences se payent encore et pourtant… ils pensaient avoir tout fait pour étouffer l’affaire et masquer leurs traces.

Que s’est-il donc passé dans cette lugubre bâtisse pour que le sort s’acharne indéfiniment ?
Est-il encore possible d’enrayer le terrible cataclysme qui semble se matérialiser ?

😱 Mon avis : 🚪

Désormais je ne pourrai plus assister à certains spectacles et je ne dormirai plus à côté d’un placard ! La faute à qui ? A l’auteure, qui puisant dans son admiration pour Stephen King, sans jamais simplement le copier, m’a bien fait flippée avec sa Créature !
Mais loin de se contenter de faire remonter à la surface les souvenirs déplaisants de jeunes adolescents elle parvient à en rajouter avec une sombre histoire familiale, des conséquences funestes pour tous ceux qui croisent la route de Créature (et oui, il n’est pas toujours bon que nos voeux se réalisent et quelle imagination pour retourner contre ces pauvres quidams leurs propres voeux !), un peu de magie vaudou, une forte dose de schizophrénie, une malédiction qui semble impossible à vaincre et je suis sûre que j’en oublie !
En fait, je savais très bien que ça allait être un roman d’horreur, même si j’ai ressenti énormément de tendresse pour les personnages principaux, et je l’ai lu tranquillement parce qu’on rentre facilement dans l’histoire. Je devrais plutôt dire qu’on est happé par celle-ci. Et puis je me rends compte au bout de quelques jours que je ne suis pas prête de l’oublier cette histoire. L’auteure a ici libérer son imagination pour nous construire non pas une mais plusieurs histoires avec un dénominateur commun : Créature.
Et n’oublions pas la superbe couverture qui représente si bien la psyché d’un être torturé !
J’ai un autre roman de Caroline Carton qui m’attend dans ma PAL : Le Ranch mais j’ai peur de ne plus supporter la vue d’un cheval ou d’une vache après sa lecture 😅


Chronique sur La passerelle de Jana / 23-02-2020 par Blandine Caron

LA PASSERELLE DE JANA

4ème couverture :

Et si l’Enfer et le Paradis étaient deux villages voisins. …….. Et si JANA avait trouvé la passerelle.

Parfois les horreurs de la vie nous permettent de découvrir la face cachée des choses. JANA l’a appris à ses dépens, mais plus que tout, elle tient à ce que JUSTICE soit faite.

Partagée entre vengeance, désespoir et soulagement, elle part sans le savoir sur les traces de son infâme tortionnaire, accompagnée d’une passagère clandestine.

MON RETOUR :

E P O U S T O U F L A N T ! ! Première lecture de cette auteure que j’ai rencontrée lors d’un salon. Je peux vous assurer que ce ne sera pas la dernière ! j’adore sa plume et son sujet m’a vraiment emballé dès les premières pages. Très très belle couverture collant parfaitement avec cet écrit. On pourrait dire que c’est l’ODE A L’ESPOIR DE JUSTICE !

Jana a une sœur jumelle Hailey. Son tortionnaire BLAKE est machiavélique. Vince son ami sur qui elle peut avoir confiance. Max agent du FBI au grand cœur. Adrian son fiancé. Sullivan le fils de Blake.

Vous retrouverez tout ce petit monde dans ce thriller captivant ! Dans le monde actuel où les séquestrations, les violences, les meurtres, les attentats, etc….. font partie de notre vie courante, il est bon de savoir que tous les services de police, police judiciaire, scientifique avec les nouvelles études d’ADN peuvent aider la justice a faire son travail pour élucider tous ces fléaux. Toutes ces agressions dont les auteurs ne sont pas identifiés font que les personnes sont détruites. Comme les viols dont les dossiers restent à l’étude pendant des dizaines d’années pour parfois trouver une issue suite à une corrélation avec d’autres méfaits.

J’ai adoré ce livre qui donnera de la force à toutes les personnes pour réussir à démasquer les manipulateurs, et aussi à franchir le pas pour les faire tomber ! peu ose porter plainte !

je vous RECOMMANDE vivement ce livre ! !


Chronique sur CRÉATURE / 03-02-2020 par Lou Mael

Bonjour à Tous,

Je viens de finir « Créature » de Caroline CARTON.
C’est le cinquième livre de l’auteur et il vient juste de sortir.

Vu le nombre de stars qui s‘est mobilisé pour en faire la promotion sur la page FB de l’auteur, je ne pouvais pas passer à côté !

Je dois également reconnaître que la couverture m’a beaucoup attirée.

*****

L’histoire est centrée autour de trois personnages principaux ; Alain, Elliot et Will.

1993. Elliot, Will et Alain, trois enfants et amis vivant à Bisson, ont vu leur vie radicalement changée suite à leur intrusion dans une maison abandonnée.

Cette même année, ils ont vu leur rêve d’enfant se réaliser mais malheureusement ils n’étaient pas prêts à en payer le prix.
Mais comment peut-on être capable de faire les bons choix lorsque l’on a une dizaine d’années !

Les années passent, les trois amis se sont éloignés.
Nous les retrouvons 25 ans après.
Elliott se retrouve seul à élever ses enfants après que leur mère les ai abandonnés ; Al, a des TOC et semble souffrir d’un dédoublement de personnalité et Will est devenu écrivain.

Leur passé va resurgir alors qu’ils ont tout fait pour l’oublier.
Sont-ils prêts à affronter de nouveau leurs peurs.
Et cette créature, qui leur a tant donné en bien comme en mal.
Cette créature qui se nourrit de leurs faiblesses, de leurs erreurs, de leurs rêves. Ce pantin qui va revenir les hanter.
Sont-ils seulement assez forts pour l’affronter.

Sachez, chers lecteurs, que cette bête va vous faire peur et vous effrayer quelques nuits encore le temps pour vous d’oublier cette histoire terrifiante.

Vous voilà prévenus !

*****

L’auteur a un style particulier, original.

Dans ce livre, Caroline CARTON alterne le passé et le présent afin de nous dévoiler les faits et la trame au fur et à mesure des pages. Et ça fonctionne!
L’intrigue est bien ficelée et vous voilà happée jusqu’au final !

Vous découvrirez alors que la créature n’est peut-être pas celle que l’on croit.

Ses personnages sont très bien travaillés, notamment celui d’AL qui est bien flippant.
Manu est un personnage très touchant au vu de son histoire.

Vous trouverez également des passages bien gores, crades à souhait.

Pour conclure, bien que cette histoire soit terrifiante, elle est, pour moi, une histoire d’horreur bouleversante.

On y retrouve la souffrance, la mort, la douleur mais de celles qui vous touchent et qui ne vous laissent pas indemnes.

1 Comment

  1. T.Brancarderon (auteur)

    Un enchaînement de nouvelles fantastiques courtes et haletantes par-delà des lieux et des moments. Le lecteur est plongé malgré lui, lesté d’une ceinture de plomb, dans le fond de cuve d’un univers de souffrance, de terreur et de douleur. Ténébreux évidemment. Aussi noir qu’est simple, direct et tonique le style de l’écriture de Caroline Carton, et blanc le moment où le lecteur referme le livre en pensant déjà au moment où il le rouvrira. Addictif, à traverser avec plaisir même si on n’est pas fan du genre.

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